À un moment où l'on joue de grands drames historiques, Musset se plaît à choisir un genre, certes apprécié pour sa brièveté divertissante, mais mineur dans le champ littéraire de l'époque : le proverbe*. C’est surtout à travers la lecture des proverbes de Carmontelle (1717-1806) que Musset découvre ce genre théâtral sans grande prétention, qui, après avoir été à la mode dans les salons du XVIIIe siècle, revient sur le devant de la scène sous la Restauration. Ainsi, Musset se positionne avec une provocation certaine face aux genres dominants, le drame*, le mélodrame* ou encore le vaudeville*, et face aux grands dramaturges de son temps que sont Alexandre Dumas et Victor Hugo. Il s'approprie ce genre du proverbe et lui confère une esthétique particulière.
Les termes suivis d'un astérisque sont définis dans la perle suivante « Proverbe, drame, mélodrame, vaudeville - Définitions ».
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